2013/02/07

L'ennui et la maternelle

Cette semaine, l'Institut économique d'une pseudo-Métropole entreprend d'investiguer l'économie narrative de la mémoire sociale chez les clients du niveau maternelle.

L'I.E.M. est déjà connu pour nombre de ses travaux sur l'économie narrative, notamment ceux portant sur le récit de fin de vie des adhérents de l'Union des sosies d'Arlette Cousture, dont nous parlerons dans cet avenir qui appartient aux gens qui se lèvent à des heures raisonnables. L'étude qui nous intéresse a été réalisée dans les normes d'une méthodologie qui n'a pas pris le soin de se divulguer elle-même, étant donné sa propriété d'être-concept.

Les élèves de la classe de maternelle 002 de Madame Linda livrent des témoignages poignants sur leur condition d'apprenant dans une société qui se veut de plus en plus sociale. La faute est à des gouvernements qui nous concernent, selon une secrétaire de l'Institut qui était en vacances lors des entrevues faites à l'École du Rapt de Salomée.

Nous utilisons des noms fictifs pour protéger l'identité de ces jeunes consommateurs de l'économie du savoir.

À la question "Quel part du récit de vos souvenirs accordez-vous à la description d'objets foncés", la petite Rubéole exprime ses inquiétudes :

"Quand est-ce qu'on zoue le zeu que m'avait promis?"

Une stagiaire avec des cheveux commente les résultats de l'échange : "C'est une énonciation franche, à bride abattue, nous vivons un grand moment de communication."

Ému, le directeur de l'Institut a pleuré plusieurs fois pendant la récréation.

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