Le gars reste dans un 1½.
Il utilise le présent de l'indicatif, parce que ça fait contemporain.
Il est postmoderne comme le passé simple, de mauvais goût comme la cohésion temporelle.
-De mauvais goût-
Il a la chemise grise de son grand-père et fait des mises en contexte.
Quatre paragraphes, écrits chaque jour, pour remettre tout à demain. Dehors les nuages font des spirales déplaisantes. Il rêve à des filles mises en abîmes. Il aime beaucoup les abîmes.
Un jour se divise en quatre fois six heures, ça fait 666-6. C'est diabolique comme Arlette Cousture.
6 heures pour oublier
6 heures pour dormir
6 heures pour exister
6 heures pour en revenir.
Des fois le gars se dit : "Faut que ça soit en latin, le latin, c'est bien. C'est une question atemporelle, ce que je serai demain, c'est bien pour ça, le latin. Ça permet de dire des choses. Ça tranche avec le propos, des songes, du verre brisé, de la mémoire plate. Si vis confutuere, para dextra. C'est calqué, et dextra est peut-être même pas à l'ablatif. C'est faux, mais c'est ça, c'est du remâché, après tout."
C'est du remâché, parce que c'est ça que le gars fait dans son 1½, il se remâche.
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